Dans l"ombre froide d’un matin sans nom,
Un enfant marche, perdu sans maison.
Ses petits pas résonnent sur la pierre,
Cherchant une main, un regard, une lumière.
Le vent lui murmure des contes anciens,
De mères aimantes et de doux refrains.
Mais son berceau fut fait de silence,
Un lit de brume, d"oubli, d"absence.
Il tend les bras vers un monde trop grand,
Un monde pressé, indifférent.
Son rire s"efface dans le vacarme,
Un cœur d’enfant privé de larmes.
Pourtant, sous la cendre et sous la nuit,
Une flamme danse, un espoir luit.
Car même sans nom, sans toit, sans nid,
Un enfant oublié mérite la vie.